Saint-Jean–Cap-Ferrat fait partie de ces noms qui ont fait, et qui continuent de faire l’histoire de la Côte d’Azur. Le soleil méditerranéen, les villas prestigieuses, Monaco et son Rocher, l’ensoleillement exceptionnel, la végétation luxuriante, il y a une myriade d’arguments qui font de cette région un coin de France privilégié par les plus fortunés. Et dans cette zone particulière, Saint-Jean–Cap-Ferrat résonne comme une enclave encore plus extraordinaire.
Le développement du tourisme en 1900
Saint-Jean–Cap-Ferrat est une presqu’île qui attire aujourd’hui les privilégiés de la planète qui viennent séjourner dans un cadre exceptionnel. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. En effet, au XIXe siècle, Saint-Jean–Cap-Ferrat était un port de pêche bâti sur un promontoire rocheux et aride. En somme, la presqu’île n’était pas celle que l’on connaît aujourd’hui. C’est en fait avec des travaux réalisés par la compagnie des eaux dans les années 1870 que la métamorphose s’opère. Il a été creusé au centre de la presqu’île un lac artificiel, mais alimenté en eau douce par une rivière. L’eau douce a permis le développement d’une végétation jusqu’à alors plutôt chétive sur ce bout de terre, au point d’en fait un parc naturel.
C’est ainsi qu’a commencé Saint-Jean–Cap-Ferrat. Le nouveau décor de ce morceau de terre s’avançant dans la méditerranée a rapidement séduit les Niçois et les habitants de la région qui venaient profiter d’une journée en pleine nature à quelques minutes de Nice. Des restaurants se sont installés aussi dans le port de pêche et progressivement Saint-Jean–Cap-Ferrat est devenu de plus en plus prisé des touristes locaux puis nationaux. C’est véritablement avec les années 1900 que la ville de Saint-Jean–Cap-Ferrat, détachée de la tutelle de Villefranche sur mer, s’est développée auprès d’une riche clientèle internationale.
La beauté des lieux, le climat doux et l’ambiance de la presqu’île ont attiré de riches touristes étrangers, notamment britanniques ou russes qui venaient en hiver chercher ici le soleil qu’ils n’avaient pas dans leur pays. Progressivement, ce tourisme d’hiver s’est aussi tourné vers la période estivale, principalement depuis les années 50. Des hôtels de luxe et prestige ainsi que des stars à la renommée internationale ont permi à Saint Jean Cap Ferrat de se construire la réputation d’une enclave paradisiaque pour gens fortunés au cœur de la région niçoise, pourtant déjà si prisée pour son charme, son ensoleillement et ses villas luxueuses. Comme d’autres endroits de la Provence et du sud de la France, Saint-Jean–Cap-Ferrat a su attirer à lui les artistes, beaucoup de peintres y sont venus trouver l’inspiration ou le repos, à l’image de Picasso, Chagall ou Matisse.
Ses villas historiques
La presqu’île de Saint-Jean–Cap-Ferrat représente environ 250 hectares, soit 2.5 km². Au regard de l’histoire, du prestige et du patrimoine immobilier, la zone est particulièrement petite. Si l’on prend le temps de regarder vu du ciel cette presqu’île, on verra en premier la ville même de St Jean et le reste du territoire semble recouvert de végétation. Si l’on y regarde de plus près, on s’aperçoit qu’en réalité le territoire est très densément exploité. Sous les arbres, très nombreux, se cachent les villas luxueuses qui font le prestige de cette ville.
Pas une maison qui ne soit pas une splendeur d’architecture, pas une qui ne soit pas équipée de sa piscine extérieure, de son terrain de tennis, d’un jardin paysager. Même habitué aux beaux quartiers ou aux villes d’exception, Saint-Jean–Cap-Ferrat reste un cran au-dessus. On peut citer quelques villas qui aujourd’hui encore ont une aura toute particulière. La première d’entre elles est bien entendu la villa Ephrussi de Rothschild, l’un des joyaux architecturaux de la région. Construite au début du XXe siècle, cette villa est tout simplement une merveille architecturale et ornementale.
Hier résidence privée, aujourd’hui lieu de réception, la villa et ses 9 jardins sont le symbole même de l’opulence de cette région. On peut citer aussi la villa Santo Sospir qui abrita longtemps Jean Cocteau. Elle se visite aujourd’hui et est l’une des attractions phares de la presqu’île. La villa Rose Pierre est une annexe historique du Four Season, un des hôtels de luxe de Saint-Jean–Cap-Ferrat. La maison y est magnifique, le parc paysager exceptionnel et cette villa de luxe a toujours abrité les célébrités en quête d’un havre de paix en plein cœur d’une destination de rêve.
Son marché immobilier de prestige
Le marché immobilier de Saint-Jean–Cap-Ferrat ne peut qu’être un marché de luxe, de prestige, d’exception. Il y a bien évidemment la réputation internationale de cette presqu’île, mais la présence aussi de Villefranche sur Mer, Nice ou encore Monaco qui font de cette région une zone prisée par les plus riches milliardaires de la planète qui veulent s’offrir un pied à terre au paradis. Mais la démesure du marché immobilier prestigieux ne tient pas seulement au cadre et à la renommée de Saint-Jean–Cap-Ferrat. Il faut aussi prendre en compte l’incroyable parc immobilier de cette petite ville qui s’étend sur une surface de 2,5 km².
Une grande partie des belles demeures ont été construites à la Belle Époque, dans les années 20 où les riches touristes du monde entier se sont donné rendez-vous dans ce petit lieu paradisiaque. Aujourd’hui, les maisons ont conservé ce charme avec des restaurations exceptionnelles. Le savoir-faire des artisans de la région, la connaissance d’un immobilier de prestige, les moyens qui semblent sans limites des propriétaires ont permis d’utiliser les matériaux les plus prestigieux, de réaliser les décorations les plus soignées.
Outre les maisons, le parc immobilier c’est aussi les jardins de ces maisons. Ils sont à peu près aussi extraordinaires tant la végétation a toujours eu une place importante depuis les années 1870 sur ce petit morceau de terre. Les essences rares et spécifiques au pourtour méditerranéen s’y côtoient dans un lieu privilégié. Le savoir-faire des paysagistes et le respect des propriétaires ont permis de conserver un cadre verdoyant. Cela n’empêche pas d’y trouver une piscine par habitation, ou presque, ainsi que de très nombreux courts de tennis, par exemple.
Évidemment, un tel marché immobilier, quand on sait qu’il séduit partout sur la planète, n’est pas accessible par hasard. Pour investir ou habiter à Saint-Jean–Cap-Ferrat, il ne suffit pas de pousser la porte d’une agence immobilière pour avoir un coup de cœur. Chaque mise en vente est un évènement qui se réserve déjà à un public de privilégiés et d’avertis. La valeur des biens immobiliers de prestige en fait aussi une zone exceptionnelle.
Une villa qui passe le cap des 10 millions d’euros n’a absolument rien de surprenant dans ce cadre. Alors évidemment, on ne se lance pas dans un achat de ce type sans être accompagné par une agence immobilière de luxe telle que Haussmann Real Estate. Avoir accès aux biens, pouvoir les visiter, gérer les questions financières, tout cela demande des compétences particulières qui ne s’improvisent pas. C’est d’ailleurs le cas pour toute la French Riviera où la tension du marché immobilier demande l’appui de professionnels connaissant parfaitement le marché pour faire les investissements les plus judicieux.
Son tourisme de luxe
Saint-Jean–Cap-Ferrat et par extension toute la région sont le symbole du tourisme de luxe en France. Le luxe est omniprésent non seulement à Saint-Jean Cap Ferrat, mais dans les villes alentours et la première à laquelle on pense est bien entendu Monaco. Le Rocher est un micro-État dont la superficie est d’ailleurs équivalente à celle de Saint Jean Cap Ferrat. C’est aussi l’un des micro-États les plus riches du monde. Attirées par une fiscalité plus que généreuse, les fortunes s’y installent puis restent pour le cadre de vie exceptionnelle. Monaco, c’est une sécurité à toute épreuve, c’est la présence d’hôtels de luxe et des plus grands noms de la mode et de la joaillerie.
Chaque appartement de luxe, la ville compte environ 40 000 résidents, est un chef-d’œuvre d’architecture, de décoration, d’assimilation à son environnement. C’est aussi la plupart du temps une course à la démesure. Si la tour Odéon avec son appartement considéré comme le plus cher du monde, 300 millions d’euros pour 3 300 m² est l’extrême, la moyenne impressionne aussi. À la location, elle est de 1 200 euros mensuels par m², à l’achat, on est frôle les 50 000 euros. Paris ou Londres semblent être bien loin au vu de ses chiffres. Mais Monaco est une ville exceptionnelle, unique en son genre et c’est pour cela qu’elle attire les fortunes du monde entier.
S’ils viennent à Monaco, ils viennent s’installer aussi à Villefranche sur Mer, à Nice, à Mougins près de Cannes, et bien sûr à Saint-Jean–Cap-Ferrat. Dans ses villes d’exception, l’immobilier est hors normes. On y accède d’ailleurs que par l’entremise d’agents spécialisés dans les biens de luxe. Le tourisme de luxe dans la région ne se définit pas qu’au travers de l’immobilier ou des commerces. Ce sont les animations et festivités culturelles qui font aussi le charme et l’élitisme de ce petit coin de France. On pense par exemple au Festival de Cannes où les plus grandes stars de cinéma de la planète viennent faire la présentation de leur dernier film dans une compétition très suivie.
Il y a le Grand Prix de Monaco où la Formule 1 est parfois reléguée au second plan tant le prestige de la ville et des people qui y viennent font de l’ombre à la compétition sportive elle-même. Le tourisme est aussi induit par les lieux prestigieux comme le casino de Monte-Carlo. On vient y jouer, mais on vient admirer le bâtiment, assister à des parties où les mises n’ont aucune commune mesure. En réalité, on visite des lieux comme Monaco simplement pour découvrir et profiter d’une ambiance qui n’existe qu’en très peu d’endroits. Où peut-on voir dans la rue les Ferrari s’aligner au feu rouge comme s’il s’agissait de la norme ? Où y a-t-il plus de yachts de plusieurs dizaines de mètres de long que de petites embarcations pour 4 personnes ? Où croise-t-on des célébrités tout au long de la journée sans même s’en rendre compte ? Cela fait partie de l’ambiance de ces villes et aussi de leur attrait touristique.
Saint-Jean–Cap-Ferrat est une ville, une presqu’île, un petit coin de paradis. Si tout le terrain est occupé, il l’est par de très belles propriétés et des jardins resplendissants. Bien que dense, il n’y a pas cette impression de vivre les uns sur les autres. Chacun est dans son paradis, son havre de paix au charme incomparable. Et puis il y a le charme de la ville elle-même, de ce petit port de pêche devenu le centre du monde pour les milliardaires en quête d’un endroit unique où se rejoindre. Il y a peut-être Hong Kong, il y a peut-être Dubaï pour attirer les riches fortunes et proposer un marché immobilier hors du commun. Mais l’atmosphère du sud de la France est unique, et compte pour beaucoup dans le succès de Saint-Jean–Cap-Ferrat.